En France, plus vos revenus augmentent, plus vous êtes lourdement imposé. C’est le principe de la taxation progressive. L’impôt va jusqu’à 45 % de taux d’imposition voire 62,2 % si on ajoute les prélèvements sociaux applicables pour certains revenus.
Ainsi, chaque année, de nombreux foyers fiscaux cherchent des solutions pour réduire leurs impôts.
Il existe en France des dispositifs légaux et efficaces pour payer moins d’impôts. Mais ils ne fonctionnent pas tous de la même manière. Certains réduisent directement votre impôt à payer, d’autres diminuent votre revenu imposable.
Dans cet article, vous découvrirez comment défiscaliser intelligemment, en comprenant les mécanismes qui se cachent derrière chaque solution. Vous saurez quelles options peuvent réellement vous permettre de diminuer votre fiscalité, et surtout, lesquelles sont adaptées à votre propre foyer fiscal.
- Défiscaliser, c'est quoi ?
- Défiscaliser via les enveloppes d'épargne
- Payer moins d'impôts grâce à la location meublée
- Optimiser sa fiscalité via la société civile immobilière
- Utiliser le mécanisme du déficit foncier pour atténuer la fiscalité
- Réduire ses impôts via des lois fiscales immobilières
- Payer moins d'impôts grâce à la nue-propriété de SCPI
- Défiscaliser en investissant dans l'économie réelle
- Réduire l'impôt grâce aux dons et à la famille
- Ce qu'il faut retenir
- Vos questions les plus fréquentes
Défiscaliser, c’est quoi ?
Défiscaliser consiste à réduire le montant de l’impôt que vous devez payer, grâce à des dispositifs légaux.
En France, il existe plusieurs types d’impôts. Certains concernent les entreprises, d’autres les particuliers.
Dans cet article, on va se concentrer principalement sur la fiscalité des particuliers notamment l’impôt sur le revenu (IR) et les prélèvements sociaux (PS).
Ces impôts peuvent être réduits de différentes manières.
1) Utiliser des enveloppes fiscales avantageuses
Certaines solutions permettent d’investir tout en bénéficiant d’un cadre fiscal favorable. C’est le cas par exemple de l’assurance-vie, qui bénéficie d’une fiscalité très avantageuse, ou du PEA.
2) Réduire l’assiette de l’impôt
Dans certains cas, vous pouvez diminuer directement votre revenu imposable : c’est ce qu’on appelle une réduction d’assiette. Par exemple, avec un PER (Plan Epargne Retraite), les sommes versées peuvent être déduites de votre revenu, ce qui réduit la base sur laquelle l’impôt est calculé. Moins de base imposable implique moins d’impôt.
Vous pouvez également réduire votre imposition en faisant des choix stratégiques. Par exemple, optez pour une SCI soumise à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS) peut avoir un impact significatif sur le montant de vos revenus imposables.
Nous reviendrons plus en détail sur ce point un peu plus loin.
3) Obtenir une réduction ou un crédit d’impôt
Certaines dépenses que nous développerons ouvrent droit à des réductions ou crédits d’impôt.
- Une réduction d’impôt vient directement en déduction de l’impôt à payer.
- Un crédit d’impôt, lui, est encore plus avantageux : s’il dépasse le montant de votre impôt, l’administration fiscale vous rembourse la différence.
Évaluer la pertinence de chaque solution
Défiscaliser n’est pas toujours synonyme de bonne affaire. Il faut toujours mettre en balance le coût de l’opération (investissement, durée d’engagement) et le gain total obtenu.
Autrement dit, ce n’est pas parce qu’un dispositif permet de réduire vos impôts qu’il est automatiquement rentable.
Prenons un exemple : si vous achetez un bien immobilier dans le but de défiscaliser, mais que vous le revendez 15 ans plus tard avec une moins-value, l’opération peut s’avérer perdante.
Même si vous avez bénéficié d’avantages fiscaux à l’entrée, il faut tenir compte de l’ensemble des frais liés à l’achat (notaire, travaux éventuels, gestion locative…), sans oublier le temps et les efforts consacrés.
Au final, le gain fiscal peut être largement effacé par la perte à la revente. Mais heureusement, il existe des solutions efficaces permettant d’éviter ce type de situations.
Défiscaliser via les enveloppes d’épargne
Une manière souvent sous-estimée mais très efficace de payer moins d’impôts, c’est d’utiliser les enveloppes d’épargne prévues par le législateur. Ces dispositifs permettent de modifier la nature des gains (revenus, plus-values…) pour qu’ils soient moins fiscalisés, voire totalement exonérés dans certains cas.
On parle ici de niches fiscales accessibles à tous : simples à mettre en place, légales, et particulièrement puissantes si elles sont utilisées de façon stratégique.
L’assurance-vie : une enveloppe fiscale polyvalente
L’assurance-vie est l’un des outils les plus populaires pour faire fructifier son épargne tout en réduisant sa fiscalité.
Tant que vous ne retirez pas d’argent de votre contrat, vous ne payez aucun impôt sur le revenu sur les gains.
Et après 8 ans, les retraits bénéficient d’un abattement annuel : 4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple.
Ainsi, il est judicieux d’ouvrir un contrat tôt, même avec une petite somme, pour « prendre date ».
L’assurance-vie offre aussi des avantages successoraux puissants. Vous pouvez désigner librement vos bénéficiaires et transmettre jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire sans droits de succession. C’est une solution particulièrement pertinente pour transmettre à des personnes de son choix sans qu’elles soient lourdement taxées.
Enfin, les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 25 % des sommes investies dans un contrat d’assurance-vie (dans certaines conditions).
Le PEA : investir en bourse avec un cadre fiscal allégé
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) permet d’investir en bourse tout en bénéficiant d’un cadre fiscal attractif. Vous pouvez y loger des actions européennes, des ETF, ou des OPCVM. Tant que vous restez dans le plan, aucun impôt sur le revenu n’est dû sur les gains.
Et si vous retirez des fonds après 5 ans, vos plus-values et dividendes sont exonérés d’impôt sur le revenu (mais soumis aux prélèvements sociaux de 17,2 %). Là encore, prendre date rapidement est un réflexe stratégique.
Le PEA est particulièrement adapté à ceux qui souhaitent investir sur le long terme, avec des perspectives de rentabilité intéressantes, notamment via les ETF, tout en optimisant leur fiscalité.
Le PER pour épargner et réduire ses impôts
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne qui vous permet de déduire vos versements de vos revenus imposables. Par exemple, si vous versez 10 000 € sur un PER et que vous êtes dans la tranche d’imposition à 30 %, vous économisez 3 000 € d’impôt.
Mais ce n’est pas juste un outil fiscal. À long terme, le PER constitue une épargne solide pour la retraite. Et même si les fonds sont en principe bloqués jusqu’à cette période, il existe des cas de déblocage anticipé : achat de la résidence principale, invalidité, décès du conjoint, fin de droits au chômage…
À la sortie, les sommes qui ont permis de réduire l’assiette imposable sont imposées, mais généralement à un taux d’imposition plus faible qu’en période d’activité.
En optimisant le timing (investir quand on est fortement imposé, retirer quand on l’est moins), le PER peut représenter une double opportunité fiscale et patrimoniale grâce à l’épargne placée.
Le PEE : un levier fiscal puissant offert par les entreprises
Le Plan d’Épargne Entreprise (PEE) est une enveloppe d’épargne salariale proposée par de nombreuses entreprises. Elle permet aux salariés d’investir tout ou partie de leur intéressement et participation dans un cadre fiscal avantageux.
En versant ces primes dans un PEE, vous échappez à l’impôt sur le revenu. Les gains réalisés dans le plan sont également exonérés d’IR, mais restent soumis aux prélèvements sociaux.
Le PEE peut être alimenté :
- par vos versements volontaires (jusqu’à 25 % de votre salaire annuel),
- par vos primes d’intéressement/participation,
- et par l’abondement de votre employeur (3 768 € en 2025 maximum).
💡 Si votre entreprise vous verse une prime de 2 000 €, vous en recevez environ 970 € nets après impôt (si votre tranche d’imposition est à 30%). En revanche, si cette même somme est versée en abondement PEE, vous pouvez percevoir 1 806 € nets, uniquement taxés à 9,7 % de CSG-CRDS.
Le gain fiscal est donc très significatif. Il ne faut vraiment pas hésiter si votre entreprise vous propose d’ouvrir un PEE.
⚠️ Les sommes investies dans un PEE sont bloquées pendant 5 ans, sauf exceptions :
- Achat, construction ou agrandissement de la résidence principale
- Mariage, PACS, naissance, adoption, divorce, décès ou invalidité (salarié, conjoint, enfant)
- Création ou reprise d’une entreprise
- Fin du contrat de travail
- Situation de surendettement
À la sortie, seules les plus-values sont soumises aux prélèvements sociaux (17,2 %).
Le PERECO ou PERCOL : autre levier proposé par les entreprises
Depuis la loi PACTE de 2019, le PERECO (ou PERCOL, pour Plan d’Épargne Retraite d’Entreprise Collectif) a remplacé le PERCO.
Le PER d’entreprise collectif est une solution d’épargne à long terme, conçue pour vous permettre de constituer un capital ou une rente pour la retraite, en épargnant tout au long de votre vie active, avec le soutien financier de votre entreprise.
Ce plan peut être mis en place au sein d’une entreprise individuelle ou dans un cadre interentreprises, selon l’organisation choisie.
Comme pour le PEE, vous pouvez y placer votre intéressement et votre participation, ce qui permet de bénéficier d’un éventuel abondement de l’employeur (c’est-à-dire un versement complémentaire).
Vous pouvez également effectuer des versements volontaires, comme sur un PER individuel. Ces sommes sont déductibles de votre revenu imposable, ce qui permet de réduire votre impôt.
En ce qui concerne la fiscalité en cas de sortie en capital :
- si vous choisissez de ne pas déduire fiscalement les versements volontaires, en cas de sortie en capital, vous ne serez imposé que sur les gains à 30% ;
- si vous avez choisi de déduire fiscalement, en cas de sortie en capital, les gains sont imposés à 30% (12,8% d’IR et 17,2% de PS) et le capital versé au barème progressif.
Les sommes versées sur ce plan sont bloquées jusqu’au départ à la retraite, à l’image du PER individuel. Toutefois, un déblocage anticipé reste possible dans certains cas, notamment pour l’achat de la résidence principale.
Durant toute la phase d’épargne, les gains générés par les placements sont exonérés d’impôt sur le revenu.
Payer moins d’impôts grâce à la location meublée
L’investissement immobilier est un levier puissant pour diversifier votre patrimoine tout en diminuant votre fiscalité. En plus de générer des revenus locatifs, il permet de profiter de mécanismes fiscaux spécifiques, notamment via la location meublée. C’est aussi un actif tangible, souvent financé à crédit, ce qui vous permet de bénéficier de l’effet de levier bancaire.
Location meublée : un régime fiscal avantageux
En France, il existe deux statuts pour louer un bien meublé :
- LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) : si vos recettes locatives sont inférieures à 23 000 € par an ou ne représentent pas plus de 50 % de vos revenus d’activité.
- LMP (Loueur Meublé Professionnel) : si vous dépassez ces seuils.
Le choix du statut dépend donc des revenus générés et de votre situation globale. Dans les deux cas, la fiscalité reste intéressante.
La location meublée permet de neutraliser l’impôt pendant plusieurs années, grâce à un mécanisme clé : l’amortissement.
L’amortissement, c’est quoi ?
C’est la possibilité de déduire chaque année une partie de la valeur du bien, du mobilier et des travaux de vos recettes locatives. Cela réduit votre bénéfice imposable, sans réduire vos revenus réels.
Quelques repères comptables concernant la durée d’amortissement :
- 30 ans pour l’immobilier,
- 10 ans pour les travaux,
- 5 ans pour le mobilier.
Exemple : Le mobilier pour équiper la location vous a coûté 4 500 €. Cela signifie que vous pourriez amortir vos meubles sur 5 ans : 4 500 /5 soit 900 € par an.
Le montant sera logiquement beaucoup plus grand en amortissant le bien immobilier.
Réforme 2025 : plus-values moins favorables en LMNP
Depuis la loi de finances 2025, la plus-value en LMNP se calcule désormais en tenant compte des amortissements déduits :
Plus-value imposable = prix de vente – (prix d’achat – amortissements)
Exemple :
Un bien acheté 300 000 €, revendu 500 000 €, avec 50 000 € d’amortissements : plus-value imposable = 250 000 € (contre 200 000 € avant la réforme).
💡 À retenir : la location meublée reste avantageuse sur le long terme. En effet, le régime LMNP continue de bénéficier du régime des plus-values des particuliers. Ainsi, la plus-value est réduite grâce à un abattement progressif selon la durée de détention, permettant une exonération totale d’impôt sur le revenu après 22 ans, et de prélèvements sociaux après 30 ans de détention.
Location meublée professionnelle : attention aux cotisations sociales
En LMP, vous passez travailleur non salarié (TNS). Vous êtes donc soumis aux cotisations sociales, qui peuvent atteindre jusqu’à 43 % des bénéfices.
Mais si vous ne dégagez pas ou peu de bénéfices, la cotisation minimale est d’environ 1 145 €/an.
Des abattements sont cependant appliqués :
- 60 % pour la location de courte durée (type Airbnb),
- 87 % pour les meublés de tourisme classés.
Cela réduit l’assiette de calcul des cotisations et allège la charge sociale.
Précautions à avoir en location meublée
Un bien meublé ne convient pas à tous les projets. Il faut prendre le temps d’étudier son investissement.
Avant de vous lancer :
- Analysez la demande locative locale (étudiants, jeunes actifs, zones tendues).
- Vérifiez si le bien est adapté à une location meublée (surface, agencement).
- Étudiez la rentabilité globale, en tenant compte des charges, impôts, vacance locative.
Vous pouvez aussi choisir de passer par des professionnels (promoteurs spécialisés en LMNP/LMP) qui vous proposent des programmes optimisés clé en main.
Optimiser sa fiscalité via la société civile immobilière
La Société Civile Immobilière (SCI) est une structure particulièrement intéressante pour investir dans l’immobilier lorsque l’on souhaite :
- organiser la transmission du patrimoine de manière anticipée (par exemple en intégrant les enfants au capital) ;
- adapter librement les règles de gestion et de répartition des bénéfices entre associés via des statuts personnalisables.
Par défaut, une SCI est soumise à l’impôt sur le revenu (IR). Chaque associé est imposé sur sa quote-part des revenus locatifs, selon sa tranche marginale d’imposition (TMI). Sur option, la SCI peut être à l’impôt sur les sociétés (IS)
Quand choisir la SCI avec l’impôt sur le revenu
La SCI à l’IR est pertinente si :
- les associés sont faiblement imposés (taux marginal d’imposition ≤ 11 %) ;
- le bien est destiné à être revendu à moyen ou long terme.
Avantage fiscal : en cas de revente, le régime des plus-values immobilières des particuliers s’applique avec abattement progressif pour durée de détention, jusqu’à une exonération totale d’impôt sur le revenu après 22 ans, et de prélèvements sociaux après 30 ans.
⚠️ Attention à la location meublée : elle n’est pas compatible avec la SCI à l’IR. Si les recettes issues de la location meublée dépassent 10 % des recettes totales de la SCI, celle-ci bascule automatiquement à l’impôt sur les sociétés (IS), avec à la clé une taxation immédiate de la plus-value latente.
💡Si vous êtes faiblement imposé à l’IR :
Une SCI à l’IR pratiquant la location nue avec des dépenses de travaux (déficit foncier) peut vous permettre de réduire partiellement ou totalement votre impôt.
De plus, il est possible de détenir la SCI avec vos enfants pour optimiser la transmission.
Enfin, vous pouvez exercer en parallèle une activité de location meublée en dehors de la SCI, avec d’autres biens.
Quand opter pour la SCI avec impôt sur les sociétés
La SCI à l’IS est pertinente si :
- les associés sont fortement imposés (taux marginal d’imposition ≥ 30 %) ;
- les bénéfices sont réinvestis dans la SCI ;
- l’objectif est de conserver les biens sur le très long terme (sans revente programmée).
L’imposition des revenus est allégée grâce :
- au taux favorable de l’impôt sur les sociétés (les bénéfices sont imposés à 15 % jusqu’à 42 500 € puis 25 % au-delà) ,
- et aux amortissements permettant de neutraliser en partie le résultat imposable.
Inconvénient : à la revente, pas d’abattement pour durée de détention. La plus-value est calculée en soustrayant la valeur nette comptable (valeur d’achat – amortissements) du prix de cession, ce qui peut entraîner une plus-value imposable bien plus élevée.
💡Si vous êtes fortement imposé à l’IR :
La création d’une SCI à l’IS est pertinente.
En parallèle, la location meublée exercée directement (hors SCI) permet de bénéficier des avantages du statut LMNP ou LMP selon votre situation.
Cependant, lorsque les amortissements sont entièrement utilisés, la fiscalité devient plus lourde. Il peut alors être opportun de revendre le bien et de réinvestir dans un nouveau bien, pour repartir sur un nouveau cycle d’amortissements et continuer à neutraliser l’imposition.
Utiliser le mécanisme du déficit foncier pour atténuer la fiscalité
Le déficit foncier est un mécanisme fiscal avantageux applicable aux locations nues (non meublées). Il vous permet de déduire de vos revenus fonciers imposables certaines dépenses engagées pour l’entretien, la réparation ou l’amélioration du bien.
Ces charges peuvent notamment inclure :
- les travaux d’entretien et de réparation (hors travaux de construction ou d’agrandissement) ;
- les primes d’assurance ;
- les intérêts d’emprunt (non imputables sur le revenu global mais déductibles des revenus fonciers).
Lorsque le montant total des charges dépasse celui des loyers perçus, vous créez un déficit foncier. Celui-ci est imputable sur votre revenu global (toutes sources de revenus confondues) dans la limite de 10 700 € par an, ce qui peut réduire significativement votre impôt sur le revenu.
En revanche :
- L’excédent de déficit au-delà de ce plafond peut être reporté pendant 10 ans sur vos revenus fonciers futurs.
- Les intérêts d’emprunt ne sont jamais imputables sur le revenu global, mais seulement sur les revenus fonciers.
Pour bénéficier de ce mécanisme, vous devez opter pour le régime réel d’imposition. Vous y êtes automatiquement soumis si vos revenus locatifs bruts annuels dépassent 15 000 €. En dessous de ce seuil, vous pouvez opter volontairement pour le régime réel (au lieu du micro-foncier) afin de bénéficier du déficit foncier.
💡Le déficit foncier peut s’avérer particulièrement avantageux lors de l’acquisition d’un bien nécessitant d’importants travaux de rénovation. En engageant ces travaux, vous avez la possibilité de réduire vos revenus imposables en imputant les charges sur vos revenus fonciers, voire sur votre revenu global, dans la limite de 10 700 € par an.
Ce mécanisme est d’autant plus pertinent lorsque vous ciblez des biens adaptés à la location nue, notamment dans certains quartiers résidentiels ou pour des surfaces familiales, moins compatibles avec la location meublée
Réduire ses impôts via des lois fiscales immobilières
Il existe des dispositifs légaux permettant de réduire ses impôts en investissant dans l’immobilier selon certaines conditions précises. Ces dispositifs favorisent la rénovation, la location ou l’acquisition de biens immobiliers spécifiques, avec en contrepartie une réduction d’impôt.
Le Pinel (tout comme le Super Pinel) est le plus connu, mais il a pris fin au 31 décembre 2024.
Toutefois, il en existe d’autres.
La loi Denormandie
Elle s’adresse aux investisseurs souhaitant rénover et louer un bien ancien situé dans des quartiers dégradés, entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2027, sous certaines conditions. C’est le « Pinel » de l’immobilier ancien.
Le taux de réduction d’impôt dépend de la durée d’engagement de location :
Durée de location | Réduction d’impôt sur le montant investi |
6 ans | 12 % |
9 ans | 18 % |
12 ans | 21 % |
Pour rappel, une réduction d’impôt est une somme directement soustraite du montant de l’impôt que vous devez payer. Contrairement à une déduction fiscale, qui diminue votre revenu imposable, la réduction diminue le montant final de l’impôt à régler.
💡 Bon à savoir : Pour réussir un investissement locatif défiscalisant, il faut être très sélectif et éviter les programmes trop chers, car une moins-value à la revente peut dépasser les économies d’impôt réalisées.
Le dispositif Malraux
Il s’applique aux travaux de restauration de biens anciens situés dans certaines zones protégées.
- Réduction d’impôt allant jusqu’à 30 % du montant des travaux, selon la zone.
- Conditions d’éligibilité :
- Location nue dans les 12 mois suivant la fin des travaux, pour usage de résidence principale du locataire.
- Engagement de location d’au moins 9 ans.
- Le locataire ne doit pas être un membre du même foyer fiscal, ni un proche (ascendant ou descendant).
- Le bien doit être situé dans une zone éligible (liste sur impots.gouv.fr).
💡 Bon à savoir : Comme pour l’investissement Denormandie, le dispositif est principalement accesible via des programmes immobiliers. Prenez soin de bien évaluer l’avantage fiscal, les coûts avancés, les revenus générés et les perspectives de plus-value. L’argument fiscal ne doit pas être le seul à entrer en ligne de compte.
Payer moins d’impôts grâce à la nue-propriété de SCPI
Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) permettent d’investir indirectement dans l’immobilier, en achetant des parts de sociétés qui détiennent un patrimoine locatif. Elles distribuent des revenus réguliers aux associés (les porteurs de parts), tirés des loyers perçus.
La nue-propriété, quant à elle représente le droit de posséder un bien sans en percevoir les revenus, ces derniers revenant à l’usufruitier, et ce pendant une durée déterminée seulement. Lorsque l’usufruit s’éteint, c’est le nue-propriétaire qui recouvre la pleine propriété des parts.
Pourquoi investir en nue-propriété de SCPI ?
Acquérir la nue-propriété de parts de SCPI, c’est acheter aujourd’hui un droit futur sur un patrimoine immobilier. Vous ne percevez aucun revenu pendant la durée du démembrement (souvent entre 5 et 20 ans), mais vous bénéficiez d’un prix d’achat décoté, calculé par la société de gestion en fonction de la durée de l’usufruit temporaire.
Plus la durée d’usufruit est longue, plus la valeur de la quote-part de nue-propriété est faible. Par exemple, pour un usufruit de 10 ans, vous pouvez acquérir la nue-propriété pour 65 à 71 % de la valeur des parts.
Un outil de défiscalisation efficace et méconnu
Si vous êtes fortement imposé à l’impôt sur le revenu, la nue-propriété de SCPI est une solution puissante pour éviter la fiscalité sur les revenus fonciers, parfois taxés jusqu’à 62,2 % (IR + prélèvements sociaux). Pendant toute la durée du démembrement, vous ne percevez aucun revenu, donc aucune imposition à ce titre.
À l’issue de la période, vous récupérez la pleine propriété des parts, sans frais supplémentaires, et pouvez alors :
- commencer à percevoir les loyers, si votre taux marginal d’imposition a baissé,
- ou revendre les parts en réalisant une plus-value nette (valeur de la pleine propriété – prix payé en nue-propriété).
Cette plus-value est soumise au régime des plus-values immobilières (19 % + 17,2 % de prélèvements sociaux), avec des abattements pour durée de détention : exonération totale après 22 ans pour l’impôt et 30 ans pour les prélèvements sociaux.
💡 Bon à savoir : le nu-propriétaire est exonéré d’Impôt sur la Fortune Immobilière, celui-ci étant dû par l’usufruitier.
L’investissement est très peu liquide : vous devez vous engager sur toute la durée du démembrement, car les parts sont difficilement revendables avant l’échéance.
Enfin, Il faut aussi choisir avec soin la société de gestion et la SCPI, pour garantir la solidité de l’opération à terme.
Défiscaliser en investissant dans l’économie réelle
Il est possible de réduire ses impôts tout en soutenant l’économie réelle, en investissant par exemple dans des PME ou des actifs forestiers.
Ce type d’investissement combine avantage fiscal et potentiel de rentabilité, tout en donnant du sens à son épargne.
Investir dans une PME pour réduire ses impôts
Le dispositif Madelin IR-PME permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 25 % du montant investi dans une PME éligible, sous réserve de respecter certaines conditions.
Conditions d’éligibilité :
- L’investissement doit être réalisé dans une PME non cotée, respectant les critères européens (moins de 250 salariés, chiffre d’affaires < 50 M€, etc.).
- Vous devez conserver les titres pendant au moins 5 ans, sans quoi l’avantage fiscal serait remis en cause.
Modalités d’investissement :
- L’investissement peut se faire via un compte-titres ordinaire (CTO), auprès d’un courtier en ligne qui propose des introductions en bourse (IPO) ou des levées de fonds de PME.
- Il est recommandé de diversifier vos souscriptions dans plusieurs entreprises afin de diluer le risque.
Précautions :
- Ce type d’investissement présente un risque élevé de perte en capital, car les PME sont plus sensibles aux aléas économiques que les grandes entreprises.
- Il s’agit d’un bon levier de diversification, mais il doit rester marginal dans la composition globale de votre patrimoine.
Investir dans l’acquisition d’actifs forestiers (GFF et GFI)
Investir dans des actifs forestiers permet de réduire son impôt tout en soutenant l’économie verte. Si l’achat direct d’une forêt privée reste rare et complexe, il est tout à fait possible d’investir dans la forêt via des groupements forestiers.
On distingue deux véhicules collectifs :
- Le Groupement Foncier Forestier (GFF),
- Le Groupement Forestier d’Investissement (GFI).
Ces structures permettent de détenir indirectement un patrimoine forestier mutualisé, géré par des professionnels.
En pratique, il est possible d’y accéder à partir de 1 000 € selon le type de groupement, et d’obtenir des parts d’un portefeuille diversifié sur des dizaines de forêts situées dans différentes régions.
Les principaux avantages de cet investissement :
- La forêt est un actif non corrélé aux marchés financiers, dont la valeur a progressé de manière régulière ces dernières décennies ;
- Les revenus issus de la forêt (vente de bois, droits de chasse) visent en moyenne 1,5 % par an, auxquels s’ajoute la valorisation potentielle des terres forestières.
Les inconvénients principaux :
- Un placement long terme, peu liquide : ce type d’investissement doit rester marginal dans votre patrimoine et être envisagé comme un placement atypique à long terme (durée de détention recommandée : 8 à 10 ans minimum) ;
- des risques naturels (incendies, tempêtes) ou de mauvaise gestion peuvent impacter le rendement. Une assurance forestière peut couvrir certains sinistres, mais il est crucial de bien choisir le gestionnaire du groupement.
Les avantages fiscaux des GFF et GFI
Investir dans un GFF ou un GFI ouvre droit à plusieurs dispositifs fiscaux :
- Crédit d’impôt jusqu’à 25 %
- Sur le prix d’achat ou de souscription (dans la limite de 6 250 € pour une personne seule ou 12 500 € pour un couple).
- Réduction imputable l’année de l’investissement.
- Prise en compte dans le plafond global des niches fiscales (10 000 €).
- Exonération d’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) jusqu’à 100%
- Le patrimoine forestier détenu via un GFF ou GFI et exonéré n’entre pas dans le calcul de l’IFI.
- Exonération partielle en cas de transmission
- 75 % d’exonération des droits de mutation à titre gratuit (donation ou succession), sous conditions.
Pour qui l’investissement forestier est-il adapté ?
Un GFI ou GFF peut convenir si vous :
- Êtes imposable à l’IR et cherchez à optimiser votre fiscalité,
- Êtes soumis à l’IFI et cherchez des solutions d’exonération,
- Disposez d’un capital à placer sur le long terme,
- Avez déjà un patrimoine important investi dans d’autres actifs,
- Êtes sensible aux enjeux environnementaux ou à la gestion durable.
Investir dans le vin avec les GFV
Sur le même modèle que les groupements forestiers, vous pouvez investir dans des GFV (Groupements Fonciers Viticoles), qui permettent de devenir indirectement propriétaire de terres viticoles exploitées par des professionnels. Vous misez ici sur la valeur du foncier viticole, non sur la rentabilité immédiate qui est faible.
Les GFV sont des placements de long terme, peu liquides, souvent prisés par les amateurs de vin et les investisseurs à la recherche de diversification patrimoniale. Ils offrent une exposition au marché viticole et potentiellement source de plus-value à terme.
Comme les forêts, les GFV sont des placements atypiques, faiblement liquides, et doivent s’envisager sur au moins 10 à 15 ans.
Ce type d’investissement s’adresse aux contribuables disposant :
- D’un patrimoine important à transmettre,
- D’une sensibilité au secteur viticole,
- Et d’un horizon d’investissement long terme, sans besoin de liquidité immédiate.
Avantages fiscaux des GFV
Les GFV offrent plusieurs leviers d’optimisation fiscale, notamment en matière de transmission et d’impôt sur la fortune.
1. Exonération partielle d’IFI
- Jusqu’à 75 % d’exonération de la valeur des parts.
- Toutefois, au-delà de 101 897 € de valeur, l’exonération tombe à 50 % sur la fraction excédentaire.
- Pour en bénéficier, les parts doivent être conservées au moins 2 ans.
2. Avantages en cas de succession ou donation
- Exonération de 75 % des droits de mutation à titre gratuit jusqu’à 300 000 €.
- 50 % d’exonération au-delà de ce seuil.
- Condition : les bénéficiaires doivent conserver les parts pendant 5 ans minimum.
FCPR et FCPI pour défiscaliser
Les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) sont des fonds investissant dans des PME non cotées, en phase de création ou de développement.
Investir dans un FCPI ou un FIP permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu :
- 18 % du montant investi (hors droits d’entrée),
- dans la limite annuelle de 12 000 € pour une personne seule (24 000 € pour un couple),
- soit une réduction maximale de 2 160 € ou 4 320 €.
💡 À noter : ces montants s’intègrent au plafond global des niches fiscales de 10 000 € par an. En principe, le total des avantages fiscaux (réductions, crédits, déductions) dont vous pouvez bénéficier ne doit pas réduire votre impôt sur le revenu de plus de 10 000 € par an sauf exceptions. Ce mécanisme vise à éviter que certains contribuables effacent totalement leur imposition grâce à un empilement d’avantages fiscaux.
Pour conserver l’avantage fiscal, vous devez garder vos parts jusqu’au 31 décembre de la 5e année suivant celle de la souscription. Une donation reste possible sans remise en cause de l’avantage fiscal initial, à condition que le donataire conserve les titres jusqu’au terme.
⚠️ Si vous cherchez un couple rendement/risque intéressant, ce type de placement n’est pas le plus pertinent. Il est souvent promu par certains conseillers ou réseaux bancaires car il s’intègre bien dans une offre de défiscalisation “clé en main”. Mais dans la réalité, le capital amorçage dans lequel investissent ces fonds est extrêmement incertain, avec un taux d’échec élevé des entreprises financées.
Réduire l’impôt grâce aux dons et à la famille
Les dons aux associations
Pour encourager la générosité, l’État a mis en place un dispositif fiscal incitatif en faveur des dons.
Deux types de réduction d’impôt sont possibles :
- 66 % du montant donné à des organismes d’intérêt général (dans la limite de 20 % de votre revenu imposable).
- 75 % du montant donné à certaines associations d’aide aux personnes en difficulté (dans la limite de 1 000 € par an).
Il ne s’agit pas d’un investissement financier classique : vous ne gagnez pas d’argent, mais vous soutenez des causes qui vous tiennent à cœur tout en réduisant votre impôt.
Si vous donnez, conservez les justificatifs de dons (reçus fiscaux), ils vous seront demandés en cas de contrôle.
Se marier ou avoir des enfants
L’impôt sur le revenu est progressif, c’est-à-dire que plus vos revenus sont élevés, plus le taux d’imposition augmente.
Pour atténuer cette progressivité, le fisc prend en compte la composition de votre foyer grâce au quotient familial.
Qu’est-ce que le quotient familial
Le quotient familial consiste à diviser votre revenu imposable par un nombre de « parts » fiscales, déterminées selon votre situation familiale :
- Un couple marié ou pacsé = 2 parts
- Avec 1 enfant à charge = 2,5 parts
- Avec 2 enfants à charge = 3 parts
- Avec 3 enfants à charge = 4 parts, etc.
Chaque enfant à charge donne droit à :
- ½ part pour les deux premiers,
- 1 part entière à partir du troisième.
Plus vous avez de parts fiscales, plus votre revenu imposable est divisé, ce qui réduit le taux d’imposition moyen appliqué à vos revenus et donc votre impôt global.
Plafonnement du quotient familial
L’avantage fiscal par demi-part supplémentaire est plafonné à 1 791 €.
Cela signifie que l’économie d’impôt liée à chaque demi-part ne peut pas dépasser ce montant.
L’administration fiscale fait une double simulation :
- Votre impôt avec le nombre réel de parts,
- Votre impôt avec 2 parts, auquel elle soustrait le plafond autorisé.
Si la 1ère simulation donne un impôt inférieur au 2ème, alors le plafonnement s’applique, et vous ne bénéficierez pas de l’intégralité de l’avantage lié à vos enfants.
Aider un parent ou un grand parent
Si vous aidez financièrement un parent dans le besoin (parent, grand-parent, voire beau-parent), vous pouvez déduire cette aide de votre revenu imposable, à condition de respecter certaines règles.
Conditions pour bénéficier de la déduction :
La pension alimentaire est déductible si elle remplit ces trois critères :
- L’ascendant est dans le besoin : il ne peut subvenir seul à ses besoins essentiels.
- Vous avez une obligation alimentaire envers lui (ascendant direct ou beau-parent).
- La pension est proportionnée à vos revenus et à vos charges : vous n’avez pas à vous appauvrir pour aider.
Qui sont les bénéficiaires possibles ?
- Vos père et mère
- Vos grands-parents
- Vos beaux-parents (ascendants de votre conjoint)
Sous quelles formes la pension peut-elle être versée ?
- Versement d’argent (virement, chèque, etc.)
- Prise en charge directe de dépenses : maison de retraite, frais médicaux, loyer…
- Hébergement gratuit ou mise à disposition d’un logement
Dans tous les cas, vous devez pouvoir justifier la réalité et le montant de l’aide (relevés, factures…).
Exemple : Vous versez 500 € par mois à votre mère qui vit seule avec une petite retraite : vous pouvez déduire 6 000 € de vos revenus annuels.
À noter :
- Il n’existe pas de plafond de déduction, tant que les conditions sont remplies et la pension justifiée.
- Votre parent doit déclarer cette pension dans ses revenus.
- Gardez bien tous les justificatifs : la déduction peut être remise en cause en cas de contrôle.
Emploi à domicile
Faire appel à un salarié à domicile : que ce soit pour le ménage, le jardinage, la garde d’enfants, le soutien scolaire, ou encore l’assistance à une personne dépendante, permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50%.
Plafond des dépenses prises en compte :
- 12 000 € par an en règle générale,
- Majoré jusqu’à 15 000 € dans certains cas (par exemple : +1 500 € par enfant à charge ou membre du foyer âgé de plus de 65 ans).
Frais de garde d’enfant à l’extérieur
Si vous faites garder vos enfants de moins de 6 ans à l’extérieur du domicile (crèche, assistante maternelle agréée, garderie périscolaire…), vous pouvez aussi bénéficier d’un crédit d’impôt.
Conditions et montants :
- Le crédit d’impôt couvre 50 % des frais engagés
- La réduction est plafonnée à 1 750 € par enfant (soit un maximum de 3 500 € de frais déclarés par an)
- Il faut déduire de ce montant les aides perçues (CAF, employeur, etc.)
Ce qu’il faut retenir
Pour défiscaliser efficacement, il convient de suivre les étapes suivantes :
- Investir dans des enveloppes d’épargne fiscalement avantageuses : Privilégiez l’assurance-vie pour ses exonérations sur les gains et avantages successoraux, ou le PEA pour investir en bourse avec une fiscalité allégée après 5 ans.
- Utiliser le PER pour réduire l’assiette imposable : Les versements sur un Plan d’Épargne Retraite sont déductibles de vos revenus, diminuant votre impôt tout en préparant votre retraite.
- Diversifier via l’immobilier : Optez pour la location meublée (LMNP/LMP) pour l’amortissement, le déficit foncier pour déduire les travaux, une SCI adaptée (IR pour les faibles impositions, IS pour les fortes), ou la nue-propriété de SCPI pour éviter l’impôt sur les revenus fonciers.
- Explorer des placements atypiques à la marge : Une fois votre capital développé, investissez dans des groupements forestiers (GFF/GFI) ou des PME via le dispositif Madelin pour des réductions d’impôt, en restant vigilant face aux risques.
- Réduire ses impôts par la générosité et l’emploi : Soutenez des associations pour bénéficier de réductions d’impôt (66 % ou 75 %), aidez vos proches dans le besoin pour des déductions, ou profitez d’un crédit d’impôt de 50 % pour l’emploi à domicile.